dimanche 4 avril 2010

La pivellina



film italo-autrichien Tizza Covi, Rainer Frimmel, 16 mm, 100 min









A Lausanne au Bellevaux, 18h30, vo italien sstitre fr.

Paris: Les trois Luxembourg, Le nouveau latina

Banlieue de Rome en hiver. Temps gris et humide. Patti, quinquagénaire marquée par la vie, aux cheveux rouges, cherchant son chien découvre une petite fille abandonnée sur un terrain de jeu. La pivellina. Héroïne d'un film sobre. Très simple. Aux allures de documentaire. L'histoire d'une rencontre, de liens qui se tissent. La vie précaire d'un petit cirque dans l'Italie d'aujourd'hui. Derrière les palissades, presque un terrain vague. Quelques animaux, de vieilles caravanes. Lumière grise, pluie d'hiver. Une survie plutôt. Et l'hiver pas de travail. Les acteurs non-professionnels, pour la plupart des gens du voyage, jouent leur propre rôle. Les relations humaines éclairent cet univers triste, hors du monde. L'enfant trouvé devient un point de lumière.

Une réflexion sur le bonheur, sur le décentrement, où la joie c'est de rendre heureux l'autre. Philosophie au fondement même de la vie des gens du spectacle.

Pas de trame narrative, si ce n'est l'importance du moment présent, de l'instant : la mer, la fête foraine, les jeux..Car on ne sait jamais si la rencontre va durer.
Qu'elle ait au moins vécu quelque chose de bien, se disent-ils, sa vie ne sera probablement pas facile.


Qui êtes-vous ?

philosophe, spécialisée dans l'éthique de la communication et de l'information.